Né en 1983, passionné de dessin puis diplômé en Musicologie, Le Turk découvre la photographie en 2010.
C’est par hasard, alors qu’il dirige un centre culturel dans lequel se déroulent des séances photo régulières qu’il fait ses premières images. Elles se font en parallèle d’une bande-dessinée mais, réalisant que la photo peut incarner tous ses rêves de couleurs, de théatralité et de narration, il se lance alors comme photographe auteur.
Rapidement, il ouvre son atelier / studio dans lequel il construit lui-même ses décors. Avec du bois, du carton, du polystyrène, il recrée un monde étrange en carton-pâte à la croisée de la peinture classique et de la culture pop. Tantôt baroques et nostalgiques, tantôt naïf et colorés, ses tableaux aux allures de décors de cinéma se jouent du faux et du vrai, d’un passé fantasmé et de notre présent tragi-comique.
S’amuser avec le carton-pâte, comme le ferait un enfant pour mieux s’approcher du réel voilà l’obsession esthétique de ce fol artisan de la photographie.
À la sortie de son premier recueil en 2015, « opéra Lundi », le Turk devient un acteur incontournable du paysage photographique français.
Rapidement remarqué par les galeries, il expose à Bruxelles, à la galerie Mazel, puis à Paris notamment au Carrousel du Louvre.
Il présente son oeuvre maîtresse Ecce Homo qui fera aussi l’objet d’une vente aux enchères chez Cornette de Saint Cyr aux côtés des plus grands noms de la photographie. Opération renouvelée par la maison Rossini à Drouot.
Par la suite il expose en Allemagne, puis à Hong Kong en galerie ainsi qu’au festival le French May.
Parallèlement à sa production d’oeuvres en série limitée, il travaille pour des commandes dans le prêt à porter. Il prendra par exemple la suite de Sarah Moon dans l’identité visuelle de la marque Lilith et signera une campagne pour Playful Promises (compagnie de lingerie anglaise).
Se pliant aux cahiers des charges de différents univers, il réalise plusieurs pochettes / artwork pour des musiciennes et musiciens comme Mathias Malzieu ou Laura Cox.
Installé à Paris puis en Allemagne, il installe ses nouveaux studios en Sologne, terre de son enfance, où il peut déployer son activité dans un espace de 350 m2.
Ce nouvel emménagement lui permet enfin de se tourner vers le cinéma qu’il explore déjà par la réalisation de clips.
Il réalise ainsi un véritable moyen-métrage musical de 35 minutes pour la « Symphonie du Temps qui Passe » de Daria Nelson et Mathias Malzieu
L’association d’un véritable atelier de construction et d’un imaginaire bouillonnant offrent désormais des possibilités artistiques infinies.
Il travaille désormais sur le développement de son activité cinématographique, notamment vers l’écriture de plusieurs fictions.